Jessica Barden, 30 ans, est née dans une famille ouvrière du North Yorkshire avant de devenir célèbre dans des séries telles que The End Of The F*****g World. La star affirme aujourd’hui que les acteurs ne devraient pas jouer des personnages issus de milieux moins privilégiés, ce qu’elle qualifie de « tourisme ouvrier ».
Cette déclaration survient après qu’Emma Corrin ait déclaré qu’elle aimerait jouer dans un film indépendant « gritty » après avoir joué la princesse Diana dans The Crown et avoir un « accent outrageux » et des « cheveux roux ».
Jessica est la belle-fille de la légende de Happy Days, Henry Winkler, connu pour son personnage de Fonzie, après s’être mariée à son fils scénariste Max en 2021.
Elle ne pense pas que les acteurs et actrices huppés devraient s’aventurer à jouer des personnages de la classe ouvrière dans les séries et les films.
S’adressant au magazine Culture du Sunday Times, elle a déclaré : « Je déteste les mots comme gritty ou feisty.
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« Gritty signifie classe ouvrière et feisty signifie que vous avez une opinion.
« Je meurs intérieurement quand je les lis.
« Je me disais, pourquoi as-tu le droit de parler comme ça ? Comment le tourisme ouvrier est-il encore acceptable pour les acteurs huppés ? », a-t-elle ajouté.
Jessica, qui vit maintenant à Los Angeles avec Max, a joué des rôles tels que Pea Gibbons dans Jerusalem de Jez Butterworth au Royal Court Theatre de Londres.
Dans son rôle, elle était une adolescente ivre qui sortait de dessous une caravane en mauvais état pendant le spectacle.
Ses origines du Yorkshire contrastent fortement avec celles d’Emma, qui est née à Royal Tunbridge Wells.
La star a reçu une éducation privée à la Woldingham School, est allée à l’université de Cambridge et avait un père homme d’affaires et orthophoniste.
Pendant ce temps, Jessica a parlé de ce que c’est que de vivre maintenant sous le soleil de la Californie, et a admis que ce n’est pas trop différent de chez elle.
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Elle a précédemment déclaré au NME : « Le plus drôle, c’est que Los Angeles n’est pas si différente de Leeds où l’on a grandi.
« Beaucoup de gens à Los Angeles ont grandi ici et ne sont jamais partis, ce qui ressemble à Leeds. Et c’est vraiment une banlieue.
« Il y a un rayon de 8 km autour de West Hollywood, mais le reste, c’est là où les gens vivent vraiment tranquillement. Ça peut être assez ennuyeux. »
Lorsqu’elle a déménagé pour la première fois à Londres afin de poursuivre sa carrière d’actrice en 2009, seule, à l’âge de 16 ans, elle a eu du mal.
Elle a vécu dans toute la ville – y compris un séjour dans la cabane de quelqu’un à Richmond – et a eu plus d’un accrochage dans les supermarchés locaux.
Je me souviens que je ne savais pas changer une ampoule, je suis allée au Sainsbury’s et j’ai dit : « Bonjour, y a-t-il quelqu’un ici qui puisse changer mon ampoule ? » C’est un miracle que je n’aie pas été tuée ! ».
Jessica a fait « beaucoup de thérapie » pour traiter cette période, qui a été définie par la solitude.
