Playtika travaille avec des conseillers depuis l’année dernière, a rapporté Bloomberg en citant des personnes familières avec le sujet. Plusieurs sociétés de capital-investissement sont désormais intéressées par le rachat de la société, et le processus a repris de l’ampleur.
En conséquence, les actions de l’éditeur ont augmenté de 5,9 % à 12,37 dollars lundi, sa valeur de marché atteignant 4,5 milliards de dollars. Playtika a toutefois refusé de commenter le rachat potentiel auprès de Bloomberg.
En février 2022, Playtika a annoncé un examen stratégique, avec The Raine Group comme conseiller financier. Les résultats de cet examen pourraient inclure « la vente de la société ou d’autres transactions possibles ».
« L’objectif du processus d’évaluation stratégique que nous annonçons aujourd’hui est de nous assurer que nous prenons toutes les mesures possibles pour maximiser la valeur pour nos actionnaires », a déclaré Robert Antokol, PDG de Playtika, à l’époque. « Nous nous sommes toujours concentrés sur la croissance de notre activité principale grâce à nos investissements dans le personnel et la technologie. Je suis incroyablement fier des résultats que nous avons obtenus en tant que leader dans le domaine des jeux et du divertissement mobiles. »
En décembre dernier, Playtika a licencié plus de 600 employés et fermé trois titres dans le cadre de la restructuration annoncée. La société a déclaré qu’elle souhaitait mettre un terme aux initiatives non essentielles et consolider certains de ses studios.
Au début de l’année, l’éditeur de jeux de casino sociaux a proposé d’acheter Rovio pour environ 750 millions d’euros. Le développeur d’Angry Birds a confirmé par la suite que les négociations avaient eu lieu, mais d’autres détails n’ont pas été divulgués.
Le mois dernier, Playtika a déclaré un chiffre d’affaires de 2,61 milliards de dollars pour l’exercice clos le 31 décembre (en hausse de 1,2 % d’une année sur l’autre). En outre, la société a annoncé sa décision de geler le développement de nouveaux jeux, déclarant qu’elle ne recommencera à lancer de nouveaux titres que lorsque le retour sur investissement sera « économiquement valable ».