Dominic Raab a répliqué aujourd’hui à Angela Rayner à propos de sa précédente plaisanterie sur les « racailles » des Tories, quelques instants après l’ouverture des questions au Premier ministre. L’adjointe de Sir Keir Starmer a fait référence à la répression des comportements antisociaux du gouvernement et aux allégations d’intimidation à l’encontre du vice-Premier ministre, qu’il nie, dans sa première question lors de la session de midi de la Chambre des Communes.
Mais M. Raab a déclenché des applaudissements nourris sur les bancs des conservateurs lorsqu’il a rappelé à Mme Rayner la querelle déclenchée par sa description des conservateurs comme de la « racaille » lors de la conférence du parti travailliste en septembre 2021.
Mme Rayner a déclaré : « Cette semaine, le gouvernement a annoncé sa soi-disant politique de comportement antisocial.
« Cela n’a pris que 13 ans et, je lui reconnais un certain mérite, le vice-premier ministre connaît de première main la misère causée par les voyous et leur comportement intimidant.
« Ils rôdent avec menace, explosent de rage, créent une culture de la peur, et peut-être même lancent des objets.
« Puis-je lui demander si, dans le cadre de son nouveau comportement antisocial, il pense que davantage d’intimidateurs seront traduits en justice ? »
M. Raab a répondu : « Je peux rassurer l’Assemblée, je n’ai jamais traité personne de racaille ».
Après des applaudissements nourris sur les bancs des conservateurs, il a poursuivi : « Mais si la Très Honorable Dame veut vraiment défendre les communautés et les personnes qui souffrent du fléau des comportements antisociaux, elle soutiendra notre plan visant à traiter plus rapidement ces problèmes, à s’assurer que nous interdisons les drogues au-delà des drogues conventionnelles, à donner à la police les pouvoirs dont elle a besoin.
« Et s’ils veulent vraiment protéger le public, ils soutiendront nos projets de réforme de la libération conditionnelle pour s’assurer que les meurtriers, les terroristes, les tueurs d’enfants ne sont pas laissés en liberté pour menacer d’autres personnes, et ils réintroduiront le veto ministériel que nous avons supprimé ».
Alors que les deux hommes continuaient à s’affronter, M. Raab a accusé Mme Rayner de « sa fanfaronnade habituelle et de son opportunisme politique ».
La vice-présidente du parti travailliste a demandé à M. Raab s’il allait « marcher avant d’être poussé ».
Elle a déclaré : « La réalité est que, alors que les Britanniques se sentent de moins en moins en sécurité, M. Raab semble passer tout son temps à essayer de sauver son propre poste, et pas du tout à s’occuper de son véritable travail.
« Et je ne suis pas le seul à le penser. Le Premier ministre ne lui fait manifestement pas confiance pour s’occuper des comportements antisociaux, puisqu’il a confié cette tâche à la secrétaire chargée du nivellement par le haut.
« Peut-il dire aujourd’hui qu’il marchera avant d’être poussé ? »
M. Raab a répondu : « Une chose ne change jamais, elle vient toujours avec sa fanfaronnade habituelle et son opportunisme politique ».
Mme Rayner a également affirmé que les Tories étaient « absents dans la lutte contre la criminalité ».
Elle a demandé à M. Raab « pourquoi, après 13 ans de gouvernement de son parti, il y a aujourd’hui 6 000 policiers de quartier de moins dans les rues de Grande-Bretagne ».
M. Raab a répondu que Mme Rayner « a vraiment un cou d’airain parce qu’elle a voté contre notre financement du recrutement de la police et les 20 000 policiers supplémentaires ».