David Bentley a été qualifié de « prochain David Beckham » après avoir émergé en tant qu’adolescent talentueux dans les rangs d’Arsenal. Cependant, des blessures et une baisse de forme ont poussé l’ancien international anglais à prendre sa retraite plus tôt que prévu.
Bentley promettait beaucoup après avoir fait irruption sur la scène lors d’un prêt aux Blackburn Rovers. Il a été transféré définitivement et a marqué 13 buts en 88 apparitions pour le club, jouant un rôle clé dans le classement en première moitié de tableau du club. Le milieu de terrain a décidé de relever un nouveau défi en 2018 et a été transféré pour 17 millions de livres à Tottenham, où il a continué à progresser.
Cependant, il est vite devenu évident que Bentley n’allait pas atteindre les sommets qu’il avait promis, son temps de jeu dans le nord de Londres diminuant rapidement après seulement deux saisons au club. L’ailier était ensuite prêté pour trois saisons, notamment à West Ham et au FC Rostov, avant de raccrocher les crampons à l’âge de 28 ans.
Bentley a parlé ouvertement de sa retraite et de sa désaffection pour le football, préférant se lancer dans les affaires. A 38 ans, il aide aujourd’hui à diriger le groupe Sala, qui possède des restaurants et des bars dans toute l’Espagne et à Gibraltar.
Lorsqu’il n’est pas en Espagne, l’ex-star des Spurs est souvent vu en train de servir des boissons au Bar La Sala Banus à Marbella, bien qu’il ait ses propres entreprises, notamment une société de construction basée au Royaume-Uni appelée Shortgrove Renovations and Construction.
Bentley a depuis admis qu’il aurait pu profiter d’une plus longue carrière de footballeur afin de tirer plus d’argent de l’industrie, bien que son salaire n’ait jamais été sa priorité. Il a déclaré à The Athletic en 2020 : « À l’âge que j’ai, je pourrais encore être footballeur, mais je ne pourrais pas imaginer jouer encore maintenant. Je n’ai pas joué depuis sept ans et j’ai fait tellement de choses. J’ai vécu en Espagne avec ma famille pendant trois ans, j’ai créé des entreprises. J’ai eu beaucoup de plaisir à être avec mes enfants tous les jours.
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« Je ne peux pas m’imaginer maintenant, en train de vivre les mêmes routines, jouer jusqu’à ce que j’approche des 40 ans. Les gens me disent : ‘Je parie que tu aimerais jouer encore’ et je leur réponds : ‘Pourquoi ? Parce qu’il y a beaucoup d’argent », disent-ils. C’est ce qu’on nous inculque. Mais j’ai plus d’argent que lorsque j’ai commencé. Si j’ai 100 livres sterling, tout va bien. J’aimais le football, mais il a fait son temps ».
Aujourd’hui, Bentley est principalement basé en Angleterre et veille à la bonne marche de son entreprise de revêtements de sol, tout en élevant ses quatre enfants.
