Nelson Piquet a été condamné à une amende salée après qu’un tribunal brésilien a jugé qu’il avait tenu des propos racistes et homophobes à l’égard de Lewis Hamilton. Les remarques ont été faites lors de deux interviews séparées, et Hamilton a riposté l’année dernière après que les clips soient devenus viraux.
Piquet, qui a remporté trois titres mondiaux en F1 au cours d’une brillante carrière, a fait référence à Hamilton en utilisant une insulte raciale lorsqu’il a été interrogé sur son accident avec Max Verstappen lors du Grand Prix de Grande-Bretagne. La fille du Brésilien, Kelly, est en couple avec Verstappen.
Un autre clip a fait surface cinq ans plus tôt, montrant Piquet utilisant un langage homophobe lorsqu’il discutait de la façon dont Hamilton avait raté le titre mondial de 2016 au profit de Nico Rosberg, coéquipier de Mercedes.
Vendredi, un tribunal brésilien a ordonné à Piquet de payer 781 500 livres sterling de dommages moraux pour son rôle dans le drame, bien que l’homme de 70 ans et son équipe juridique puissent faire appel de la décision. Le juge Pedro Matos de Arrudo a déclaré dans sa décision qu’il espérait que le Brésil serait « un jour libéré des actes pernicieux que sont le racisme et l’homophobie ».
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Ces dernières années, Hamilton a utilisé sa tribune en F1 pour attirer l’attention sur des questions telles que l’inégalité raciale et les droits de l’homme. Le septuple champion du monde est également le seul pilote noir de la F1. Après que les clips ont fait surface l’année dernière, Hamilton a déclaré : « J’ai été victime de racisme, de récits négatifs et archaïques et de sous-entendus de discrimination.
« Je ne sais pas pourquoi nous continuons à donner une tribune à ces personnes plus âgées. Elles s’expriment sur le sport, mais nous cherchons à aller dans une autre direction. Il s’agit d’une question plus globale.
« C’est maintenant une réaction instinctive de la part des entreprises du monde entier. Elles ont probablement déjà préparé un scénario pour la gestion de la crise. Cela ne suffit pas. Il s’agit maintenant d’agir. Nous devons plus que jamais rassembler les gens. Les commentaires que nous entendons de la part de ces personnes ne nous aident pas. Des gens qui n’ont plus rien à voir avec le sport depuis des années essaient de me rabaisser, mais je suis toujours là.
À l’époque, Piquet a défendu ses remarques en affirmant qu’elles avaient été perdues dans la traduction. « Je n’utiliserais jamais les mots dont on m’accuse dans certaines traductions », a-t-il déclaré.
« Je condamne fermement toute suggestion selon laquelle j’aurais utilisé ce mot dans le but de rabaisser un pilote en raison de sa couleur de peau. Je présente mes excuses les plus sincères à tous ceux qui ont été affectés, y compris Lewis, qui est un pilote incroyable.
« Mais la traduction de certains médias qui circule maintenant sur les réseaux sociaux n’est pas correcte. La discrimination n’a pas sa place en F1 ou dans la société et je suis heureux de clarifier mes pensées à cet égard. »
