Les liens supposés du roi Charles avec l’esclavage ont été réfutés par un expert royal qui affirme qu’il est « exagéré » de dire que le monarque est lié à un propriétaire d’esclaves qui vivait dans les années 1600. Charles Rae a dénoncé une étude publiée par The Guardian qui tente de relier le roi Charles III à un événement survenu en 1686, au cours duquel 200 esclaves ont été livrés à une plantation en Virginie.
Le journal de gauche affirme avoir mis au jour un document de la Royal Atlantic Company, qui montre que le capitaine de l’un de ses navires avait reçu l’ordre de livrer les esclaves.
La plantation où les esclaves ont été livrés appartenait à un homme appelé Edward Porteous.
Près de 200 ans plus tard, une descendante directe du propriétaire des esclaves, Frances Dora Smith, a épousé le 13e comte de Strathmore, Claude Bowes-Lyon. Le comte est l’arrière-grand-père du roi Charles III par la lignée féminine.
Mais M. Porteous et le roi ne sont pas parents, ni légalement ni biologiquement.
S’adressant à GB News à ce sujet, M. Rae a déclaré : « Pour être honnête, c’est de la foutaise. Des recherches ont été menées par le Guardian, qui semble vouloir s’auto-flageller sur ses propres liens avec l’esclavage.
« Leurs propriétaires avaient des liens avec Edward Colson, l’esclavagiste dont la statue a été abattue.
« Ce dernier document montre que 200 esclaves ont été envoyés dans la plantation d’Edward Porteous en Virginie.
« Deux siècles plus tard, vers 1830, une descendante directe, Frances Dora Smith, née 30 ans après l’abolition de l’esclavage dans ce pays, a épousé Claude Bowes-Lyon.
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M. Rae a ajouté : « Ils étaient les parents de la très regrettée reine mère, qui est la grand-mère du roi Charles.
« C’est le lien, mais dire qu’Edward Porteous a un lien. Il est séparé du roi par dix degrés de séparation, et je pense que c’est aller trop loin que de dire qu’il est lié légalement ou biologiquement au roi.
« Il ne faut pas oublier non plus que le prince Albert a épousé la reine Victoria, qui était elle-même une militante anti-esclavagiste et a contribué à mettre fin à l’esclavage dans ce pays.
Dans une déclaration au Guardian, un porte-parole du palais de Buckingham a déclaré : « Il s’agit d’une question que Sa Majesté prend très au sérieux.
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« Comme Sa Majesté l’a déclaré lors de la réception des chefs de gouvernement du Commonwealth au Rwanda l’année dernière, il est impossible de décrire la profondeur de mon chagrin personnel face à la souffrance de tant de personnes : ‘Je ne peux décrire la profondeur de mon chagrin personnel face à la souffrance de tant de personnes, alors que je continue à approfondir ma propre compréhension de l’impact durable de l’esclavage’.
« Ce processus s’est poursuivi avec vigueur et détermination depuis l’accession de Sa Majesté.
« Historic Royal Palaces est partenaire d’un projet de recherche indépendant qui a débuté en octobre de l’année dernière et qui explore, entre autres, les liens entre la monarchie britannique et la traite transatlantique des esclaves à la fin du XVIIe et au XVIIIe siècle.
« Dans le cadre de ce projet, la maison royale soutient cette recherche en donnant accès à la collection royale et aux archives royales.
