L’entraîneur de Carlos Alcaraz, Juan Carlos Ferrero, a relancé le débat sur la blessure de Novak Djokovic lors de l’Open d’Australie. Le numéro un mondial a remporté son 22e titre du Grand Chelem avec une blessure aux ischio-jambiers, ce qui a amené certains pros actuels et anciens à s’interroger sur la validité du problème pendant le tournoi, et Ferrero a maintenant admis qu’il trouve cela presque « impossible » à croire.
Djokovic a remporté un 10e titre record à l’Open d’Australie le mois dernier, avec une blessure aux ischio-jambiers qu’il a contractée à l’Adelaide International. Le Serbe a eu besoin de plusieurs arrêts de jeu pour des raisons médicales lors des premiers tours, avant d’intensifier ses efforts au cours de la deuxième semaine. Le directeur du tournoi de l’Aussie Open, Craig Tiley, a déclaré par la suite que le numéro un mondial souffrait d’une déchirure des ischio-jambiers de trois centimètres.
Bien que l’homme de 35 ans n’ait pas confirmé cette information, il avait déjà critiqué ceux qui doutaient de sa blessure pendant le tournoi. Son adversaire du quatrième tour, Alex de Minaur, avait déclaré que Djokovic lui semblait « en bonne santé », tandis que l’ancien professionnel Todd Woodbridge se demandait si le futur champion ne « jouait pas la comédie ». Et l’ancien numéro 1 mondial Ferrero est devenu le dernier professionnel à intervenir dans le débat, partageant également certains doutes.
« Je ne vais pas traiter Djokovic de menteur, mais je dirai seulement que je trouve cela difficile », a déclaré à RNE l’actuel entraîneur de Carlos Alcaraz. Le champion de Roland-Garros 2003 a expliqué qu’il serait difficile de jouer comme Djokovic s’il était vrai qu’il s’était déchiré le muscle ischio-jambier, a-t-il poursuivi : « Les ruptures et les déchirures, son propre mot le dit : le muscle est cassé.
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« Je considère que c’est difficile, si c’était le cas, Djokovic se déplacerait comme il l’a fait. Évidemment, s’il a la capacité de supporter une douleur brutale, ce qui peut être le cas, tant mieux pour lui et il a mérité de gagner. » Mais à en juger par ses propres expériences, Ferrero pense qu’il est presque impossible de produire des performances comme celles de Djokovic à travers une blessure aussi grave.
« Personnellement, après avoir joué toute ma carrière et avoir eu des blessures, je vois cela comme très, très difficile, voire impossible », a-t-il ajouté. « Évidemment, quand il le dira, il l’expliquera bien, le directeur du tournoi l’a dit et il faut faire confiance à ce qu’ils disent. »
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Djokovic lui-même a abordé la question de la blessure lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à son Novak Tennis Centre mercredi. Il a fait le point sur ses progrès et s’est engagé à jouer l’ATP 500 de Dubaï la semaine prochaine. « En ce qui concerne la blessure que j’ai contractée à l’Open d’Australie, elle est guérie, mais je ne suis pas encore à 100 % », a déclaré le numéro 1 mondial aux journalistes.
« Les choses se présentent très bien. En tant qu’équipe, nous avons pris la décision d’aller à Dubaï. » Djokovic n’a pas joué depuis qu’il a remporté en Australie un 22e titre majeur, un record. Pendant ce temps, Alcaraz, le protégé de Ferrero, ne joue que le deuxième tournoi de son retour après deux blessures consécutives, après avoir remporté son premier événement de la saison en Argentine la semaine dernière.
