Le Prince Harry pourrait voir son visa révoqué après avoir admis avoir consommé des drogues lors d’une séance de thérapie télévisée, a souligné Piers Morgan. S’adressant au célèbre thérapeute Dr Gabor Mate pour son émission The Myth of Normal : Trauma, Illness, and Healing in a Toxic Culture, le Prince Harry a déclaré qu’il avait commencé à prendre des drogues après avoir réalisé qu’elles l’aidaient à surmonter son traumatisme. Mais Morgan a noté que les autorités américaines « voient d’un mauvais œil la consommation de drogues par des citoyens non américains » et que le séjour du duc de Sussex aux États-Unis pourrait être menacé.
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Le présentateur a déclaré : « Harry vient à peine de terminer la tournée mondiale de dénigrement de la famille pour soutenir ses mémoires perfides sur le dénigrement de la famille qu’il décide inévitablement que le monde n’en a pas assez entendu parler.
« La dernière lubie d’Harry est donc une séance de thérapie en direct avec le Dr Gabor Mate – un célèbre expert en traumatismes – dans laquelle il nous rappelle une fois de plus que lui, Harry, est la plus grande victime du monde. »
À propos de sa relation avec les drogues, le duc de Sussex a déclaré au Dr Mate : « J’ai commencé à en prendre de manière récréative, puis j’ai commencé à réaliser à quel point c’était bon pour moi.
« Je dirais que c’est l’une des parties fondamentales de ma vie qui m’a changé et m’a aidé à faire face aux traumatismes et aux douleurs du passé. »
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Morgan a suggéré que le Prince Harry pourrait être contraint de ne pas assister au couronnement de son père le 6 mai pour éviter d’être interdit de retour aux Etats-Unis en raison de son admission.
La chef de télévision Nigella Lawson a été interdite d’embarquer sur un vol à destination des États-Unis en 2014 après avoir admis avoir pris de la cocaïne au cours d’un procès sans rapport.
Le collaborateur de Sky News Australia a ajouté : « Une autre raison impérieuse pour laquelle nous ne voulons pas d’eux au couronnement du roi, nous pourrions finir par être coincés avec eux pour de bon. »
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Selon les services américains de citoyenneté et d’immigration, les demandeurs de visa « qui sont reconnus comme étant des toxicomanes ou des drogués sont inadmissibles » aux États-Unis.
Les termes qui régissent la manière d’évaluer si quelqu’un est un consommateur habituel de drogues sont définis dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) de l’Association américaine de psychiatrie.
Mais en vertu des règles modifiées en 2010, « les antécédents de consommation expérimentale » ne peuvent « plus jouer un rôle direct dans la détermination de l’admissibilité » que les agents des frontières doivent effectuer lorsqu’ils évaluent une demande de visa.
Cependant, il existe des précédents où des ressortissants étrangers demandant à entrer aux États-Unis se sont vus refuser l’entrée sur le territoire pour des raisons criminelles alors qu’ils n’avaient aucune condamnation à leur actif.
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L’avocat principal de Laura Devine Solicitors, Karnig Dukmajian, a déclaré à Vice en 2019 : « La loi dit que si vous avez été condamné pour une loi américaine ou étrangère relative aux substances contrôlées, ou si vous avez admis avoir violé une telle loi, alors vous êtes interdit de territoire aux États-Unis. »
Faisant référence au cas de la Britannique Isabella Brazier-Jones, qui s’est vu refuser l’entrée aux Etats-Unis après qu’un message datant de deux ans sur la cocaïne ait été trouvé sur son téléphone, Dukmajian a noté que les autorités américaines étaient devenues plus strictes lorsqu’il s’agissait d’admettre des personnes ayant consommé des drogues dans le passé.
Il a ajouté : « Il existe des normes juridiques que les autorités sont censées suivre, mais l’expérience récente a montré qu’un simple aveu de possession d’une substance contrôlée est jugé suffisant pour refuser l’entrée. »
Le prince Harry réside aux États-Unis depuis mars 2020, lorsque lui et Meghan Markle ont déménagé leur maison en Californie après six mois passés au Canada.
Le couple s’est depuis installé avec ses deux enfants à Montecito, dans la banlieue de Santa Barbara.
Harry et Meghan ont reçu la semaine dernière une invitation au couronnement du roi, qui aura lieu le 6 mai à Londres.
Mais le couple a déjà déclaré qu’il ne confirmerait pas encore s’il traversera l’Atlantique pour assister à la cérémonie.
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