La Fiscalia Nacional Economica (FNE) du Chili a rendu sa décision le 29 décembre. Au cours de la procédure de phase 1, le régulateur a estimé que l’acquisition d’Activision Blizzard ne « réduira pas substantiellement la concurrence compte tenu, entre autres, des habitudes et des préférences des consommateurs de jeux vidéo au Chili ».
- Le régulateur a exclu le cas où Microsoft bloquerait le contenu d’Activision Blizzard King sur des plateformes concurrentes.
- Le FNE a également mené une enquête auprès des consommateurs chiliens pour s’assurer qu’il n’y aura pas trop de joueurs qui préféreront la Xbox aux autres plateformes si Microsoft rend les jeux d’Activision Blizzard exclusifs à son écosystème.
- Selon le régulateur, Microsoft est déjà confronté à la « pression concurrentielle » d’autres grandes sociétés de jeux comme Epic Games, Take-Two, Sony, Nintendo et Ubisoft.
- Call of Duty sera toujours moins populaire en Amérique latine que dans d’autres régions du monde, de sorte que la pertinence de cette franchise au Chili est toujours en question.
Le Chili est devenu le quatrième pays à approuver l’acquisition d’Activision Blizzard par Microsoft, après les décisions similaires des régulateurs au Brésil, en Serbie et en Arabie saoudite.
Cependant, l’opération fait toujours l’objet d’un examen approfondi en Europe, aux États-Unis et au Royaume-Uni. La Commission européenne mène actuellement une enquête approfondie sur la fusion, avec une date limite fixée au 23 mars 2023. L’autorité britannique de la concurrence et des marchés (Competition and Markets Authority) est également très préoccupée par cette opération, craignant qu’elle ne réduise la concurrence sur le marché des jeux.
Le plus gros problème pour Microsoft est la Commission fédérale du commerce des États-Unis, qui a récemment déposé une plainte antitrust pour bloquer l’accord de 68,7 milliards de dollars. L’agence craint qu’il ne permette à Microsoft de supprimer ses rivaux et de rendre Call of Duty exclusif à son écosystème.
