La NFL est sur la sellette concernant son protocole de commotion cérébrale, et la NFLPA fait pression pour qu’elle accélère les changements.
La NFL est sur la sellette en ce qui concerne son protocole actuel de traitement des commotions cérébrales, et l’association des joueurs de la NFL fait pression pour qu’elle accélère ses changements.
Ian Rapoport de NFL Network a tweeté une déclaration de la NFLPA qui demande à la NFL « d’adopter des changements au protocole de commotion avant le week-end ».
La déclaration se lit comme suit :
« Notre syndicat a accepté de modifier les protocoles relatifs aux commotions cérébrales afin de protéger les joueurs de tout retour au jeu dans le cas d’un incident similaire à celui du 25 septembre. Nous aimerions que ces changements entrent en vigueur avant les matchs de ce week-end afin de protéger immédiatement les joueurs et nous espérons que la NFL accepte le changement avant cela également. »
L’incident du 25 septembre fait référence au quart-arrière vedette des Miami Dolphins, Tua Tagovailoa, qui a été plaqué, est apparu étourdi et a trébuché en quittant le match, puis est revenu au jeu plus tard. Moins d’une semaine plus tard, il a été plaqué et a perdu connaissance, a eu des convulsions effrayantes et a dû être évacué du terrain sur une civière.
On comprend mieux pourquoi la NFLPA essaie de mettre en place des changements immédiatement après avoir travaillé avec la ligue pour convenir des changements nécessaires.
La NFLPA fait ce qu’il faut en faisant pression sur la NFL pour un changement immédiat.
Il n’est pas garanti que la réaction de Tagovailoa en semaine 4 aurait été évitée s’il était resté en dehors du reste du match de la semaine 3, mais cela aurait certainement été un bon pas en avant.
Tagovailoa n’aurait pas dû être autorisé à jouer. Il n’a pas eu le temps de passer suffisamment de tests entre le moment de l’impact et la fin du match, et le fait d’insister n’a fait qu’empirer les choses.
S’il avait subi suffisamment de tests et avait été jugé en pleine santé, il aurait pu jouer le match de la semaine 4 et le deuxième incident aurait pu se produire ou non. Cependant, s’il n’était pas en bonne santé au départ et qu’il aurait fini par ne pas jouer, le protocole n’a pas réussi à le protéger.
Les commotions cérébrales peuvent causer de graves dommages qui changent la vie, et elles ne doivent pas être prises à la légère.
