Les patrons de la F1 ont eu des « conversations positives » avec les responsables de la FIA, dans un contexte de tension à l’approche de la nouvelle saison et d’apathie de la part des directeurs d’équipe. Cela survient après que le président Mohammed Ben Sualyem ait fait des remarques sur l’évaluation du sport.
Il a affirmé que le prix d’un éventuel rachat par l’Arabie Saoudite, qui pourrait s’élever à 16 millions de livres (20 millions de dollars), pourrait être « gonflé ». Les avocats de Liberty Media ont envoyé une lettre à la FIA pour la menacer d’une action en justice suite à ces commentaires.
Cependant, la FIA a répondu que le sport était seulement prêté au détenteur des droits commerciaux dans une réponse incendiaire. Le présentateur de Sky Sports Craig Slater a maintenant suggéré que la direction de la FIA a estimé que Ben Sulayem avait fait un « pas de géant » en faisant ces remarques.
Il a expliqué : « La FIA, l’organe directeur, n’a pas de rôle commercial au jour le jour dans la gestion du sport. La F1 a ensuite envoyé une lettre à la FIA, lui faisant clairement comprendre qu’il s’agissait d’un acte inacceptable de la part du président de la FIA.
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« Je peux révéler qu’aucune réponse n’est parvenue de la FIA à la F1 mais je peux dire que des conversations positives se poursuivent entre les deux institutions. Elles fonctionnent normalement, comme elles doivent le faire pour que le sport continue à fonctionner correctement.
« On me dit qu’il y a des conversations positives à tous les niveaux entre ces deux organisations. » Ce n’est pas la première fois que Ben Sulayem se heurte à la F1 et aux pilotes du sport, dans un contexte de mise en garde contre une guerre civile.
Ben Sulayem a récemment confirmé l’intention de la FIA de réduire au silence la possibilité pour les pilotes de protester avant les courses dans le but de garder le sport « neutre ». Au lieu de cela, il a exhorté les stars de la F1 à faire des gestes sur les médias sociaux et à s’en tenir à la conduite pendant les week-ends de course.
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Les remarques ont suscité la colère de beaucoup, Valtteri Bottas suggérant que la FIA voulait les « contrôler ». D’après le site allemand Sport1, Liberty media veut écarter Ben Sulayem et le remplacer par l’ancien patron de Prodrive, David Richards.
Slater a ajouté : « Les gens me disent toujours qu’ils ont des problèmes avec le style personnel de leadership de Mohammed ben Sulayem à la FIA. Il s’agit de personnes haut placées dans un certain nombre d’équipes de Formule 1. Nous verrons donc comment cela évolue.
« Il y a toujours cette friction, peut-être que Mohammed ben Sulayem semble faire un geste dans un sens et la Formule 1 et les pilotes dans une certaine mesure dans certains domaines tirent dans une autre direction. Et cela devra être résolu à court terme pour que le sport fonctionne correctement. »
