Vincent Bouillon a décroché le « job de rêve » d’un cascadeur lorsqu’il a été sélectionné pour doubler nul autre que John Wick lui-même, un rôle si incroyable qu’il n’y croyait sincèrement pas lorsqu’il a reçu l’appel téléphonique.
Mais cela ne veut pas dire que le rôle s’est déroulé sans encombre pour le champion des arts martiaux.
La série a rapidement acquis la réputation de repousser les limites de la créativité et de la physicalité à chaque nouveau film, et même à chaque cascade, ce qui n’est pas surprenant puisque le réalisateur Chad Stahelski est lui-même cascadeur et qu’il a été la doublure de Keanu Reeves.
S’adressant à Encause.co.uk, Vincent a expliqué à quel point il était difficile d’être John Wick, disant qu’il ne pouvait pas choisir une seule séquence de cascades comme étant la plus difficile parce que toutes sont « très difficiles ».
Il a partagé : « Il y a beaucoup de choses difficiles, comme la façon de filmer ou si nous allons utiliser des voitures et comment les utiliser.
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« Chad a construit quelque chose de très différent sur chacun d’entre eux, juste pour augmenter l’intensité.
« Il connaît vraiment le métier de cascadeur et veut pousser (chaque cascade) aussi loin que possible.
« Il s’agit des cascades les plus folles que l’on puisse faire ».
Heureusement, Vincent a noté qu’il n’y avait pas de blessures graves, à part quelques contusions et des « douleurs au genou et à l’épaule ».
Il a ajouté en plaisantant : « Je suis toujours en vie, donc c’était une bonne chose ».
Alors que chaque membre de l’équipe de cascadeurs, des coordinateurs aux cascadeurs, s’efforce de maintenir le risque de blessure aussi proche que possible de zéro, l’artiste français admet candidement que des blessures peuvent survenir et qu’il s’agit simplement d’un fait lié à son domaine d’activité.
Il poursuit : « Les cascades peuvent être dangereuses. Je ne me sens pas (en danger) parce que nous nous entraînons beaucoup pour nous assurer que tout va dans la bonne direction sans problème.
« Mais si vous tombez plus sur (votre) épaule et qu’elle est fatiguée parce que nous tournons seulement la nuit, vous pouvez déloger l’épaule, cela peut arriver.
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« Nous nous entraînons très dur pour nous assurer que le corps est au plus haut niveau. Mais cela peut arriver ».
L’entraînement, les tournages, les chutes et les combats pendant des mois finissent par faire des ravages. Alors que Vincent n’a été engagé qu’à deux mois de la fin de son entraînement, d’autres travaillaient déjà depuis huit mois.
L’artiste martial a révélé : « C’est un travail de longue haleine. On pense toujours à la chorégraphie, on travaille, on tombe, on se bat. Bien sûr, à la fin du film, votre corps est totalement épuisé parce que nous travaillons aussi sur des tournages de nuit, chaque nuit.
À la fin du tournage, Vincent était certes « un peu triste » que sa « vie à la John Wick » ait pris fin, mais il a profité d’un moment de vie normale avant de retourner à l’entraînement, ajoutant qu’il était important pour lui « d’avoir ce moment, en France on dit de remettre les pieds sur terre, de se calmer. »
L’acteur a commencé comme cascadeur à l’âge de 18 ans dans le film français District 13 et, bien qu’il n’ait que « quelques coups de poing et de pied », il s’est immédiatement tourné vers cette carrière inhabituelle.
Ce n’était pas si surprenant que cela : enfant, Vincent était un grand fan de films d’action, en particulier de Jackie Chan et de Jet Lee, et en tant qu’enfant « très hyperactif », il avait « vraiment besoin de faire du sport ».
Vincent poursuit : « J’ai commencé par différents arts martiaux et à l’âge de 10 ans, j’ai découvert les arts martiaux du tricking. C’est basé sur le karaté, l’aïkido et mon professeur travaillait dans un film en tant que cascadeur, alors j’ai découvert ce monde. »
