L’ancienne championne de Roland-Garros, Jelena Ostapenko, a promis de continuer à se battre pour sa carrière après que le gouvernement letton lui ait coupé les vivres. La joueuse de 25 ans, qui a battu Coco Gauff en quart de finale de l’Open d’Australie cette année, a rompu le silence après l’annonce controversée du Comité olympique de son pays.
Après s’être entretenu avec le ministère de l’éducation et de la culture, le Comité olympique a confirmé que les athlètes lettons verraient leur financement réduit s’ils participaient à des compétitions aux côtés de joueurs russes et bélarusses. La sanction semble particulièrement sévère pour des joueuses comme Ostapenko, qui n’ont aucun contrôle sur les personnes autorisées à participer aux tournois.
Jusqu’à présent, seul le tournoi de Wimbledon a imposé une interdiction totale aux joueurs russes et bélarussiens, une décision qui a suscité des réactions divisées l’année dernière. En conséquence, le tournoi s’est vu retirer ses points de classement, tandis que d’autres organisateurs d’événements les ont obligés à concourir en tant que neutres.
Ostapenko n’est pas la seule joueuse de tennis de son pays à être affectée, Daniela Vismane et Darja Semenistaja devant également être pénalisées. La numéro 10 mondiale a rompu le silence sur cette saga qui pourrait profondément affecter sa carrière.
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« C’est mon sport », a-t-elle déclaré au Women’s Tennis Blog. « Bien sûr, ils m’ont contactée, mais pour être honnête, je ne peux pas vraiment influencer quoi que ce soit parce que je n’organise pas de tournois.
« La WTA organise ces tournois et je n’ai pas la possibilité de jouer ailleurs. En fait, cela signifie que je ne peux participer à aucun tournoi. Je dois arrêter le tennis. Je ne le ferai pas parce que je suis une joueuse de tennis et que c’est mon sport. Malheureusement, c’est la réalité.
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La star s’est fait connaître en 2017 lorsqu’elle est devenue la première joueuse non tête de série à atteindre la finale de Roland Garos depuis 34 ans. En outre, elle a été la première joueuse lettone à atteindre une finale de Grand Chelem.
Elle y surprend Simona Halep, revenant d’un set de retard pour s’imposer. Un an plus tard, elle a atteint le dernier carré à Wimbledon, s’inclinant face à la future gagnante Angelique Kerber.
