Nigel Farage a critiqué le niveau d’imposition au Royaume-Uni et a déclaré qu’il ne croyait pas à l’impôt sur les successions. Interrogé sur son programme GB News ce soir pour savoir s’il était d’accord avec la taxe, l’ancien leader du Brexit Party a répondu : « Vous me demandez si je crois à la double imposition ? ».
« Savez-vous ce qu’il y a de si terrible là-dedans ? Ceux qui ont de l’argent et qui peuvent planifier financièrement ne paient pas de droits de succession.
« Les riches ne paient pas d’impôt sur les successions, ce sont maintenant les habitants de maisons mitoyennes à Londres qui dépassent le seuil. Et le gouvernement va prélever de plus en plus d’impôts sur les successions au cours des prochaines années.
« L’impôt sur les successions et l’impôt sur le revenu de 40 pence étaient réservés aux quelques pour cent les plus aisés du pays. D’ici peu, huit millions de personnes paieront 40 pence ou plus d’impôt, et un grand nombre d’entre elles seront assujetties à l’impôt sur les successions.
« C’est ce qui arrive lorsque l’État devient de plus en plus grand. Et je ne suis pas pour. »
LIRE LA SUITE : Les recettes de l’impôt sur les successions atteignent un niveau record
Le taux normal de l’impôt sur les successions est de 40 %, mais il ne s’applique qu’à la partie de votre patrimoine qui dépasse le seuil de 325 000 livres sterling.
Par exemple, si un patrimoine vaut 500 000 livres, l’impôt sur les successions est de 40 % sur les 175 000 livres qui dépassent le seuil.
Il a été rapporté cette semaine que le HMRC a prélevé 650 millions de livres sur les familles endeuillées au cours des trois dernières années.
En 2019-2020, le HMRC a ordonné aux familles de payer 244 millions de livres sterling sur les cadeaux effectués, selon une réponse à la demande de liberté d’information soumise par The Telegraph.
Les cadeaux d’une valeur supérieure à 3 000 livres sterling sont généralement soumis au prélèvement de 40 % si le donateur décède dans les sept ans qui suivent.
Le montant payé par les Britanniques augmente chaque année. Les familles ont perdu 197 millions de livres en 2017-18, puis 201 millions en 2018-19 et 244 millions en 2019-20.
