Elon Musk, qui se présente comme un champion de la liberté d’expression, a racheté Twitter pour 44 milliards de dollars.
Le président Joe Biden a critiqué l’acquisition de Twitter Inc. par Elon Musk, affirmant que la plateforme de médias sociaux était responsable de la diffusion de mensonges. M. Biden a fait ces remarques en aparté lors d’une collecte de fonds à Chicago vendredi soir, alors qu’il mettait en garde ses donateurs contre les conséquences des élections de mi-mandat du 8 novembre sur les années à venir.
« Maintenant, de quoi sommes-nous tous inquiets ? Elon Musk sort et achète un équipement qui envoie et crache des mensonges dans le monde entier », a déclaré M. Biden.
« Il n’y a plus de rédacteurs en chef », a ajouté Biden. « Il n’y a plus d’éditeurs. Comment pouvons-nous espérer que les enfants soient capables de comprendre ce qui est en jeu ? ».
Musk, qui se présente comme un champion de la liberté d’expression, a acquis Twitter pour 44 milliards de dollars. Il a écarté la plupart des cadres supérieurs et le conseil d’administration, et s’est rapidement lancé dans un plan de licenciement d’environ la moitié des 7 500 employés de l’entreprise.
Ses projets de réorganisation de la modération du contenu ont cependant ébranlé les annonceurs, dont Pfizer Inc. et General Mills Inc. qui ont annoncé qu’ils allaient temporairement interrompre leurs dépenses publicitaires sur la plateforme pour voir comment Musk entendait changer Twitter.
Les groupes de défense des droits civils intensifient également la pression sur les annonceurs pour s’assurer que Musk prend des mesures pour empêcher la plateforme d’accueillir des discours de haine ou de désinformation.
Musk a reconnu vendredi que les craintes relatives à la modération du contenu sur Twitter avaient provoqué une « baisse massive des revenus », mais a déclaré que « rien n’a changé en ce qui concerne la modération du contenu. »
La secrétaire de presse de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a été interrogée vendredi sur les licenciements des modérateurs de contenu.