Ed Boon et d’autres développeurs de NetherRealm se sont ouverts sur les jours les plus sombres de Mortal Kombat et son renouveau dans une interview accordée à Game Informer.
Midway a déposé le bilan au début de 2009, trois mois après la sortie de MK vs DCU. Cela a entraîné des licenciements, indiquant que l’avenir de la franchise était scellé. Mortal Kombat aurait pu être retiré à ses créateurs, mais, heureusement, cela n’est pas arrivé.
Une partie de l’équipe d’origine a réussi à conserver son emploi, se transformant en Midway Chicago, avant d’être rebaptisée WB Games Chicago. En 2010, Boon et d’autres ont créé NetherRealm Studios, un studio renaissant soutenu par WB qui a donné à l’équipe quelque chose qu’elle n’avait pas pu obtenir à Midway : du temps.
NetherRealm ne voulait pas répéter les anciennes erreurs et a décidé de rebooter complètement Mortal Kombat. Au lieu d’essayer de fusionner deux univers complètement différents et de nuire ainsi à chaque marque, l’équipe s’est engagée à ramener la série à ses racines brutales et sans compromis.
La plus grande leçon que nous avons tirée de MKvDC est qu’il y avait une opportunité pour deux jeux distincts qui pouvaient chacun embrasser leurs racines sans compromettre l’autre. Nous avons donc décidé que le prochain jeu Mortal Kombat serait un redémarrage complet et qu’il reprendrait de manière agressive tout ce qui fait la signature de Mortal Kombat. Il s’agissait notamment de revenir à un plan de combat en 2D, de raconter l’histoire de la trilogie originale et de reprendre nos Fatalités classiques sans restriction.
Directeur de la création chez NetherRealm Studios
Mortal Kombat (2011) est devenu un énorme succès commercial, se vendant à près de 4 millions d’unités dans le monde en 2013. Cela a aidé NetherRealm à développer une autre série de combat à succès, Injusticeet faire deux suites. Le dernier volet de la franchise, Mortal Kombat 11, s’est vendu à 15 millions d’exemplaires depuis 2019, devenant ainsi l’un des titres de combat les plus vendus de tous les temps.
