L’ancien président américain Donald Trump a mis en garde contre « la mort et la destruction » s’il est inculpé pour ses crimes financiers présumés. Le magnat des affaires controversé est actuellement arrêté pour avoir prétendument payé une star de films pour adultes qui affirme avoir eu une liaison avec lui.

Une enquête dirigée par le procureur de Manhattan, Alvin Bragg, qui a déjà qualifié Trump de « psychopathe dégénéré », a été lancée contre l’ancien président.

Vendredi, M. Trump s’est rendu sur son média social Truth Social pour faire part de ses réflexions sur l’enquête concernant ses transactions présumées.

Il a écrit : « Quel genre de personne peut accuser une autre personne, en l’occurrence un ancien président des États-Unis, qui a obtenu plus de voix que n’importe quel président en exercice dans l’histoire et qui est le principal candidat (et de loin !) à l’investiture du parti républicain, d’un crime, alors que tout le monde sait qu’AUCUN crime n’a été commis ?

« Et que l’on sait aussi que la mort et la destruction potentielles d’une telle fausse accusation pourraient être catastrophiques pour notre pays ? »

Trump a suggéré dans un autre message qu’il pourrait y avoir « des années de haine, de chaos et de troubles » s’il était arrêté pour avoir prétendument versé à Stormy Daniels des pots-de-vin pendant la période précédant l’élection de 2016.

Dans un message précédent, l’ancien président a appelé ses partisans à protester contre l’enquête, mais très peu d’entre eux, voire aucun, ne semblent avoir répondu à son appel.

Dans ce message, il écrivait : « Protestez. Reprenez notre nation ».

« TOUT LE MONDE SAIT QUE JE SUIS INNOCENT À 100%, Y COMPRIS BRAGG.

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« MAIS IL S’EN MOQUE. IL NE FAIT QU’EXÉCUTER LES PLANS DES FOUS DE LA GAUCHE RADICALE. NOTRE PAYS EST EN TRAIN D’ÊTRE DÉTRUIT, ALORS QU’ILS NOUS DISENT D’ÊTRE PACIFIQUES ! »

Les appels de Donald Trump sont comparés aux actions qu’il a menées avant les émeutes du 6 janvier, lorsqu’il a exhorté ses partisans à marcher sur le Capitole pour protester contre sa défaite électorale face à Joe Biden, affirmant que les résultats avaient été truqués.

Il a été banni de Facebook, Twitter et d’autres sites de médias sociaux à la suite de l’émeute.

Dans ce qui peut être interprété comme une menace à l’égard de l’avocat chargé de l’enquête, M. Trump a posté une photo de lui tenant une batte de baseball à côté de la tête de M. Bragg, le qualifiant de « racaille humaine ».

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Les commentaires enflammés de M. Trump interviennent alors qu’il doit faire face à un nouveau procès pour avoir prétendument violé une femme dans les vestiaires d’un grand magasin de Manhattan au milieu des années 1990.

Son accusatrice, l’écrivain E. Jean Carroll, a également déclaré qu’il l’avait diffamée lorsqu’il avait nié le viol, en disant « elle n’est pas mon genre ».

Les jurés du procès ont été autorisés à garder l’anonymat, ce qui est tout à fait inhabituel, par crainte pour leur sécurité.

Lors de l’annonce de la décision, le juge de la cour de district Lewis Kaplan a déclaré : « Si l’identité des jurés était divulguée, il y aurait une forte probabilité que les jurés fassent l’objet d’une attention médiatique non désirée, de tentatives d’influence, et/ou de harcèlement ou pire de jurés par des partisans de M. Trump. »

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