Pour le dernier épisode de sa lettre d’information, GameDiscoverCo s’est entretenu avec Jamie Madigan, créateur et auteur de The Psycologoy of Games, au sujet de son récent podcast dans lequel il analyse la psychologie derrière les ventes numériques.
- Les remises permettent des attitudes irrationnelles chez les joueurs, ce qui fait qu’ils « trouvent de la valeur dans la chasse aux bonnes affaires » et veulent acheter des produits à la dernière occasion ;
- Les offres à durée limitée créent une rareté artificielle et encouragent les joueurs à acheter un produit qui peut être considéré comme « rare » (même s’il ne l’est pas en réalité) ;
- Les éditeurs ancrent les joueurs au premier chiffre qu’ils voient dans un argumentaire de réduction pour « augmenter votre estimation de la valeur d’un objet ou de l’importance d’une réduction » ;
- Les listes de souhaits et les précommandes fonctionnent comme une promesse ou un pré-engagement qui donne aux joueurs l’impression qu’ils doivent acheter un jeu figurant sur la liste de souhaits, en particulier lorsque Steam le leur rappelle régulièrement (via les notifications de lancement ou de remise) ;
- Les consommateurs ont tendance à surévaluer les produits lorsqu’ils pensent que les chances de les acheter disparaissent sous leurs yeux (« les exemples les plus évidents sont les ventes « Midweek Madness » et « Daily Deal » de la page d’accueil de Steam, qui indiquent une heure et une date exactes auxquelles elles se terminent »).
Les éditeurs et les détenteurs de plateformes savent que ces schémas existent et comment ils affectent le comportement des consommateurs, ce qui fait que les joueurs voient parfois leur carnet de commandes s’allonger au point qu’ils ne pourront plus jouer à tous les jeux de leur bibliothèque. Comme l’a souligné GameDiscoverCo, ces principes s’appliquent également aux jeux en tant que service, qui vendent souvent de la monnaie du jeu dans des offres groupées et lancent des offres premium à durée limitée.
Vous trouverez plus d’informations, notamment sur l’impact de la valeur de surprise, dans le billet complet.