Pat McAfee ne semble pas inquiet du procès en diffamation que Brett Favre a intenté contre lui. L’avocat de Favre a répondu en menaçant de graves conséquences.
Les épisodes juridiques de Brett Favre ont pris de l’ampleur la semaine dernière lorsqu’il a intenté plusieurs procès en diffamation, dont un contre Pat McAfee. Favre est poursuivi par l’État du Mississippi pour son implication présumée dans un système qui a détourné environ 20 millions de dollars de fonds sociaux de l’État pour des projets tels que la construction d’un nouveau centre de volley-ball à Southern Mississippi, où sa fille est membre de l’équipe.
McAfee a critiqué Favre à plusieurs reprises dans son podcast, notamment en déclarant : « Nous devons nous assurer que cela est mentionné chaque fois que cet homme est mentionné parce que c’est une grosse affaire. »
McAfee aurait été averti de retirer le commentaire offensant et de s’excuser avant que le procès ne soit intenté. Non seulement il a refusé, mais il s’est empressé, sur son podcast, de faire savoir au monde entier qu’il maintient ses commentaires et qu’il n’a pas peur du procès.
Qu’a dit l’avocat de Brett Favre à propos de Pat McAfee ?
Alors que McAfee revient sur ses propos, l’avocat de Brett Favre, Eric Herschmann, a rejoint le podcast de Jason Whitlock pour proférer quelques menaces pas si subtiles sur ce qui est en jeu.
« Cela va coûter des millions de dollars à Pat McAfee. Et si cela le met en faillite, alors il aura appris sa leçon sur le fait qu’il ne faut pas essayer de se promouvoir en attaquant quelqu’un d’autre de manière inappropriée et impropre. »
Comme l’a souligné Awful Announcing, il pourrait y avoir une quantité considérable de fanfaronnades de la part de Herschmann et il y a des risques pour Favre lui-même à poursuivre le procès. La norme pour prouver la diffamation est élevée et implique de démontrer une « malveillance » intentionnelle de la part de McAfee. M. Favre pourrait également être amené à témoigner ou à faire une déposition sous serment, ce qui pourrait l’amener à répondre à des questions auxquelles il ne souhaite pas forcément répondre au sujet des fonds d’aide sociale et du procès avec l’État du Mississippi.
