George Russell a critiqué les ingénieurs de Mercedes en comparant la nouvelle W14 à un « cheval boiteux ». Le pilote de 25 ans a même expliqué que le nouveau modèle était susceptible de « vous jeter » comme un cheval, laissant entendre qu’il n’était pas heureux que « quelqu’un veuille le monter ».
Russell a conclu que le partenariat devait « s’habituer l’un à l’autre » mais a estimé qu’il y avait encore « beaucoup de performances » à découvrir. Il a fait ces remarques lorsqu’on lui a demandé s’il avait été difficile de s’acclimater au nouveau modèle.
Il a déclaré au journal allemand Bild : « C’est comparable à la conduite d’un cheval. Une Mercedes est plus rapide qu’une Williams. Mais ce n’est pas qu’une question de vitesse. Monter un cheval d’un point A à un point B sans qu’il ne fasse de zig, c’est comme s’asseoir dans une voiture de Formule 1 qui correspond à votre style de conduite. L’une se fond dans l’autre.
« Pour l’instant, nous avons un cheval boiteux. Nous savons qu’il est très performant, mais il n’est pas heureux que quelqu’un veuille le monter et la façon de monter ne lui convient pas non plus.
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« Il a encore sa propre tête, ce qui risque parfois de vous déstabiliser. Nous devons encore nous habituer l’un à l’autre et la développer pour qu’elle devienne rapide et docile ».
Cela devrait mettre la pression sur le patron de Mercedes, Toto Wolff, qui a déjà eu deux pilotes qui se sont déchirés sur le concept.
Les commentaires de Russell interviennent quelques semaines après que Lewis Hamilton ait publiquement critiqué les dirigeants de Mercedes. Le septuple champion a souligné que les chefs ne l’avaient pas écouté au sujet de l’orientation du développement de la W14, qui s’est retournée contre lui.
Le Britannique a même demandé des comptes en appelant les individus à « reconnaître » leurs erreurs. Hamilton a révélé plus tard que ses remarques étaient allées trop loin.
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Mais, il a ensuite semblé doubler ses affirmations, car le pilote de 38 ans a affirmé qu’il avait aimé dénoncer les erreurs de Mercedes. Il a expliqué : « Je suis l’une de ces personnes qui aiment toujours avoir raison, mais je n’ai pas toujours raison, mais, dans ce scénario, j’avais raison,
« C’était donc une bonne chose, c’était comme si je vous l’avais dit. C’est une collaboration d’équipe. En fin de compte, je suis le pilote, pas le concepteur, mais je suis la porte d’entrée de la performance de la voiture.
« Ce qui est important, c’est de l’admettre – ‘ok, j’ai eu tort’ ou ‘tu as eu tort’ ou quoi que ce soit d’autre, et ensuite de se réunir – ‘nous sommes une équipe, alors comment pouvons-nous réparer cela ?
Mercedes a manqué de rythme par rapport à ses rivaux, Hamilton ou Russell n’étant pas en mesure de se battre pour la victoire. Le patron de l’équipe, Toto Wolff, a demandé aux ingénieurs de trouver une solution avec de nouvelles pièces attendues pour le Grand Prix d’Emilie-Romagne.
