Vous pourriez penser que les données au repos sont sécurisées parce qu’elles sont statiques et hors de portée des intrus, mais ce n’est pas le cas. Les données étant une monnaie numérique, les cybercriminels déploieront tous les moyens possibles pour les récupérer pour leurs gains égoïstes.
Les données au repos ont plus de valeur pour les attaquants que leurs homologues en transit. En effet, ils peuvent s’emparer de l’ensemble des données en une seule fois en raison de leur nature immobile, contrairement aux données en transit. La grande question est la suivante : comment sécuriser les données au repos ?
1. Classifier les ensembles de données
La classification des données consiste à classer les ensembles de données en fonction de leurs types, catégories, importance, etc. Plusieurs ensembles de données peuvent être similaires, mais ils ne sont pas identiques. En cybersécurité, certaines données sont plus sensibles que d’autres. Dans la plupart des cas, les données plus sensibles ont plus de valeur. Vous devez classer vos ensembles de données pour identifier leur place dans la hiérarchie.
Lors de la classification de vos données au repos, donnez la plus grande priorité à vos données les plus critiques. Toute compromission ou détérioration de ces dernières constituera une perte plus importante pour vous. Vous pouvez facilement accéder à vos ensembles de données, les sécuriser et les conserver lorsque vous les classez correctement.
2. Créer des sauvegardes
Il n’y a aucune garantie que vos données soient en sécurité partout, surtout avec la prévalence des cyberattaques. Il est prudent de créer une sauvegarde, afin d’avoir quelque chose à quoi se raccrocher en cas de perte.
Une sauvegarde efficace des données est intentionnelle. Créez au moins deux copies des mêmes données. Vous devez vous assurer que vous stockez les deux copies en utilisant des outils différents et dans des endroits différents. Vous pouvez conserver une copie sur un appareil physique (débranché de votre machine principale, afin qu’aucun logiciel malveillant ne l’infecte également) et sauvegarder l’autre copie dans le cloud.
Si vous avez plusieurs sauvegardes de données, stockez-les également à différents endroits. Si l’un de ces emplacements est compromis, les autres copies seront toujours sécurisées.
3. Mettre en place des contrôles d’accès
Le contrôle d’accès fait référence à votre capacité à gérer la manière dont les personnes peuvent accéder à vos données. Comme les données au repos sont statiques, un intrus peut facilement les compromettre une fois qu’il peut les localiser et les visualiser. Un contrôle d’accès de base consiste à demander aux utilisateurs de vérifier leur identité à l’aide d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe avant d’accéder à votre système où se trouvent vos données.
Vous pouvez également contrôler les interactions des utilisateurs sur votre réseau avec un accès basé sur les rôles. Dans ce cas, vous limitez leur accès à la juridiction de leurs rôles. De cette façon, ils ne peuvent accéder qu’aux informations qui les concernent directement.
4. Crypter les données
Vos données au repos courent un risque élevé sans chiffrement. Même si vous mettez en place de solides mesures de sécurité pour les protéger, vous devez admettre que des acteurs menaçants peuvent y accéder. Rendez les données inutiles pour eux en les chiffrant. Ainsi, ils ne pourront pas les consulter sans la clé de chiffrement.
Renforcez la sécurité de vos données au repos avec des systèmes de cryptage haut de gamme tels que l’Advanced Encryption Standard (AES). Ils ne rendent pas seulement vos données illisibles, mais rendent également difficile la découverte de la clé de décryptage par les intrus.
5. Mettre en œuvre des solutions de prévention des pertes de données (DLP)
Les solutions de prévention des pertes de données (DLP) sont des systèmes automatisés que vous pouvez utiliser pour sécuriser vos données au repos contre les accès et utilisations non autorisés. Ces outils sont conçus sur la base de normes de conformité de cybersécurité largement utilisées, telles que celles du Conseil des normes de sécurité PCI (PCI SSC) et du Règlement général sur la protection des données (RGPD).
Les solutions DPL fonctionnent selon des directives définies en matière de protection des données. Lorsqu’elles détectent des actions qui ne s’alignent pas sur les directives prédéterminées, elles tirent la sonnette d’alarme et agissent pour prévenir la perte de données.
6. Tokeniser les ensembles de données
La tokenisation est le processus qui consiste à remplacer des éléments de données sensibles par des éléments aléatoires non sensibles pour effectuer des actions spécifiques sans exposer les données réelles. Elle est particulièrement utile lorsque vous traitez des informations hautement critiques, car elle limite les engagements avec les données authentiques.
Cela n’est pas seulement utile pour prévenir les attaques externes mais aussi les menaces internes. Il est étonnamment simple d’exposer ou de modifier vos données par accident. Lorsque vous tokenisez vos informations, il n’y a aucun impact en cas d’accident car il ne s’agit pas des données originales.
Sécuriser les données au repos contre les menaces externes et internes
Les données au repos sont exposées par défaut. Si elles ont de la valeur pour vous, vous devez prendre des mesures délibérées pour les protéger contre les menaces externes et internes. Sinon, vous risquez de les perdre et d’affecter votre réputation.